Photo de 1964, toute une époque

#généathème...Ma contribution 


Arlette,  Institutrice en 1964

1964

J'aime cette photographie noir et blanc datée de 1964. Elle n'est pas de bonne qualité mais le sourire du sujet principal l'illumine. Il s'agit d'une photographie prise dans une classe de cours préparatoire. 

La blouse

L'institutrice a revêtu sa blouse, boutonnée jusqu'au cou. Elle  a innové en tentant les motifs et sans doute la couleur. En qualité d'élèves, nous avons du attendre mai 68 pour obtenir la fin de l'obligation du port de la blouse à l'école. C'était, pour nous collégiens, une de nos "revendications" ! 

Le taille-crayons

L'institutrice est assise derrière son bureau de bois vernissé. A droite de la photo, le taille-crayon collectif est prêt à l'utilisation. C'est la "maîtresse" qui taille les mines des crayons de papier, à l'aide de la manivelle placée à l'arrière. Il s'agit d'éviter les dépôts de copeaux de bois au pied de des chaises des écoliers. Le réveil, tourné vers la classe, rythme le temps du travail scolaire. C'est un réveil moderne et pliable, proche de nos réveils actuels. D'autres objets sont plus insolites. Je remarque les deux bocaux; le plus petit semble contenir des graines, le plus grand, de l'eau...Servent-ils à des expériences de science naturelles ? L'institutrice tient de la main droite son stylo-plume en action, prêt à annoter les cahiers et à corriger les devoirs des enfants.  

Sérénité

Une certaine sérénité émane de cette photo. L'institutrice exprime une satisfaction, voire un bonheur d'être immortalisée dans sa fonction, à son poste de travail. Le photographe est anonyme. Une seule mention a été inscrite au dos de la photo : 1964. 

Vocation

Conservée dans les cartons, j'ai retrouvé cette photo de ma Mère. J'aime ce souvenir de son activité professionnelle qu'elle a tant aimée. Une carrière entière, de l'âge de 15 ans à 55 ans, l'a menée  de l'école normale d'instituteurs, en passant par l'école rurale, l'école primaire jusqu'à  la direction d'une école maternelle. Une vocation et le bonheur d'enseigner émanent de cette photographie de l'année 1964. Toute une époque... 

Organisation d'une généalogiste amateur

Je "pratique" la généalogie en amateur. Mon organisation est donc tout à fait empirique, en constante évolution pour s'adapter à mes besoins. Pour répondre à la proposition de Sophie Boudarel qui a lancé l'initiative du #généathème, je vais présenter ma modeste organisation.

1.  Archives familiales

Classement documents archives
Mon premier travail fut de trier et de classer, de façon chronologique, les documents familiaux qui m'ont été confiés ou dont j'ai entrepris la collecte. Les pièces d'identité, cartes d'associations, articles de presse, lettres, contrats de vente... se trouvent dans des classeurs,  glissés dans des pochettes plastiques et datés. Une douzaine de classeurs sont rangés dans une bibliothèque. Une grosse boite regroupe les documents qui restent à trier. Car je deviens le réceptacle de nouveaux documents.
Le travail d'archiviste n'est jamais clos !


2. Photographies

Le tri des photos anciennes, que j'ai reçu de ma mère, a demandé un gros travail. La reconnaissance des personnes m'a demandé du temps. Des visites chez des oncles et tantes ont été nécessaires. Mes parents ont été sollicités. Mais les souvenirs s'estompent vite et certains visages restent anonymes... J'ai choisi le rangement dans des grands classeurs destinés à protéger les cartes postales anciennes. Je souhaite garder en bon état ces photos anciennes. Là aussi le tri chronologique a été choisi. Les noms des personnes reconnues ont été indiqués et autant que possible les lieux également. Ces albums sont appréciés par les anciens comme par les plus jeunes de la famille. Ils sont régulièrement consultés et comme leur protection est satisfaisante, la consultation peut se faire sans détériorer les photographies. Les souvenirs des personnes et des époques sont ainsi partagés.

Albums photos anciennes

3. Cartes postales

Mes ancêtres, du côté maternel,  s'écrivaient de nombreuses cartes postales. Ma mère (toujours elle!)  les avait conservé dans des boites de chaussures, en carton. J'ai plaisir à les lire une après l'autre, à découvrir les destinataires, les auteurs, les signatures, les écritures ... J'ai classé ces cartes postales par département, après les avoir placé dans des pochettes plastiques adéquates. Là encore, nous pouvons les consulter tout en les protégeant du temps. Je voyage, à travers ces jolies cartes, virtuellement, avec mes ancêtres. J'adore ces cartes de voeux, d'anniversaires...tellement kitsch. J'en ai fait une collection.
Cartes postales annciennes


4. 0 Papier ?

Je ne tiens ni carnet, et pratiquement aucun dossier papier. J'ai privilégié l'informatisation au maximum. J'écris via Word, je scanne mes documents et photos utiles, je sélectionne les archives numérisées. J'effectue le marquage des photos et leur tri sélectif avec i-photo qui me permet les retouches, re-cadrages , sélection par nom, lieux, découpage automatique des visages. Je classe mes documents informatiques par dossiers et sous-dossiers très bien visualisés sur mac. Mon organisation est simple avec un dossier par branche familiale, des sous dossiers par nom, divisés, par prénom et nom, puis par type de documents. En cas de besoin, j'imprime mes documents ou synthèse. Un ipad me permet de me déplacer avec les arbres par l'application Hérédis et les photos sans internet, les prises de notes.  Je me sens à l'aise avec cette organisation. 
Dossiers et sous dossiers

5. Logiciel de généalogie Hérèdis

Après hésitations, essais divers, j'ai choisi le logiciel Hérédis Mac pour commencer l'informatisation de mes données généalogiques. J'ai saisi toutes les données papier dont je disposais issues  de recherches diverses de membres de la famille. J'ai  dû, bien sûr, les vérifier une à une. J'ai trouvé plusieurs erreurs que j'ai  corrigé par la consultation des archives en ligne. A chaque fois, je complète ma généalogie sur Hérédis. Rapidement une première base a été constituée. Le travail ne faisait que commencer ! J'ai entrepris de remonter le plus loin possible dans le temps pour retrouver le nom et les lieux de vie de mes ascendants. Le travail se poursuit toujours  et il est peut être approfondi sans cesse. Pour ces recherches plus poussées, je me laisse guider par mes envies. Je choisis une personne et j'élargis mes recherches. Je me laisse porter aussi par mes découvertes. La généalogie reste ainsi une aventure, avec des obstacles, des découvertes, des points de lumière, des avancées, des remises en causes... La généalogie c'est aussi un pourvoyeur d'émotions: joie , énervement, étonnement...
J'ai utilisé planète généalogie, mais je trouve pas cet outil  utile et probant. Peu d'utilisateurs sont présents, pas assez d'arbres et un accès peu ludique.


5. Généanet

Le logiciel généanet est un excellent complément pour mes recherches. Des contacts fructueux ont été établis avec d'autres généalogistes. Des branches se retrouvent reliées. L'arbre est accessible à tous et en particulier à ma famille. J'informe  les auteurs des arbres lorsqu'il m'arrive de leur emprunter une partie de leur recherche. J'ai toujours eu des retours de généalogistes heureux que leur recherches soient utiles. Ma recherche a pu avancer et j'ai retrouvé des cousins généalogiques à proximité de chez moi et même les rencontrer. J'apprécie beaucoup cette plateforme. La mise à jour avec Hérédis via gedcom se fait correctement mais j'hésite à le faire trop souvent car je dois apporter des corrections sur généanet à chaque exportation. Des améliorations sont sans doute à apporter pour faciliter les liens. A moins que ces difficultés proviennent de mes manipulations, inadéquates ?

Généalogie Généanet


7. Blog

C'est en consultant les blogs Chroniques d'antan et Lesort-Madelin que j'ai eu envie de faire de me lancer dans l'aventure du blog. Histoire de familles est né avec l'objectif de rendre accessibles et consultables mes recherches sur internet.  Elles sortent de mon bureau. De plus, je me  motive pour faire vivre le blog et écrire des articles. Je formalise mes recherches sur l'histoire de mes ancêtres et aime à les appréhender pour leur redonner vie. Le lien entre généaologie et histoire me semble évident. L'histoire des hommes et des femmes se replace parfois dans la grande histoire. Leurs vies sont toutes différentes et si semblables aussi. Je me plais à trouver une dimension philosophique à mon "travail" puisqu'il débouche sur une réflexion sur la vie, le destin, la mort. Plus j'approche d'un être passé, plus je me sens riche d'un vécu. Mais pas de lyrisme...

8. Twitter

Ma dernière découverte est tweeter. Ouvrir un compte, se confronter à l'échange d'informations, communiquer sont des manières trés ludiques de conforter ses recherches et approches généalogiques. Je progresse plus vite en étant en alerte sur cette actualité. Je sais que je ne suis pas seule à chercher dans mon coin. C'est donc un aiguillon dans ma propre démarche.

Conclusion...provisoire

En fait, je pensais n'avoir  rien à dire sur ce thème... J'ai donc repoussé la date pour écrire cet article.   J'ai lu  avec plaisir les articles des autres bloggeurs. Je me suis lancée, un peu par défi. Et voilà que je me trouve à parler de généalogie, de mon approche personnelle... Comme quoi la recherche sur les autres est souvent recherche sur soi ! Et puis on peut partir d'une idée de départ et parcourir des chemins sinueux avant d'ouvrir d'autres horizons. N'est-ce pas là un peu la quête des passionnés de  généalogie ?







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